Wavre 2016

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Providence - 2e Dragons - Wavre 2016

dimanche 17 août 2014

Le 2e régiment de dragons dans les guerres de la Révolution et de l'Empire

1792 ~ 1800 :
Les dragons furent remarquables pendant les longues et terribles campagne de la République. Au combat de la Croix-aux-Bois (14 septembre 1792), le 2e régiment attaque les Prussiens et les repousse après une heure et demie de combat. Le 2e avec les 4e et 10e se distingue à Valmy (20 septembre 1792).A la bataille de Stokach, le maréchal des logis Berthet, du 2e régiment, enlève un drapeau aux Autrichiens. A Hohenlinden, le 3 décembre 1800, le 2e régiment se couvre de gloire.




1805 :
Pendant la campagne d'Autriche, en 1805, les dragons se distinguent par la plus grande valeur. Le 8 octobre, au combat de Wertingen, 200 dragons du 2e régiment mettent pied à terre et enlèvent un village occupé par l'infanterie autrichienne. Le régiment charge ensuite 2 régiments de cuirassiers qu'il culbute, fait mettre bas les armes à un régiment de grenadiers hongrois et prend six pièces de canons enfin, il charge l'infanterie et la rejette dans les bois.... Ils sont cités encore dans les Bulletins de la bataille d'Elchingen (14 octobre), des combats de Languenau et de Neresheim (16 et 18 octobre); et à la capitulation d'Ulm ou toute l'armée autrichienne est faite prisonnière. A la bataille d'Austerlitz, gagnée le 2 décembre par Napoléon sur les Russes et les Autrichiens, le 2e régiment se distingue entre tous et inscrit ce titre de gloire sur son étendard. 




1806 ~ 1807 : 
La Grande Armée était encore en Allemagne lorsque la Prusse suscita une 4ème coalition contre la France. Nos dragons, placés sous les ordres de Murat, débute dans cette nouvelle campagne par une conduite brillante à la bataille d'Iena ; à Preslow, les dragons écrasent toute la cavalerie du prince Auguste. " C'est là ", disait Murat, " que s'est poussée la plus belle charge que je n'aie jamais vue.
En 1807, lors de la campagne de Pologne, le 2e régiment de dragons prend part aux batailles d'Eylau, d'Heilsberg et de Friedland. Le Bulletin de cette dernière bataille porte que le 2e dragons a pris une part glorieuse à la victoire !




1808 : 
Qu'on lise les guerres d'Espagne, partout ce sont les dragons qui écrasent l'ennemi; on les voit la nuit, combattre corps à corps d'intrépides montagnards; le jour braver les feux du soleil pour se trouver à la bataille du lendemain. Les dragons se sont immortalisés en Espagne; on y prononce encore leur nom avec terreur. Au début, il participe au siège de Saragosse ( 28 juin au 14 juillet); le 2e dragons est à la bataille de Tudela (23 novembre), où les Espagnols commandés par Palafox et Castanos, furent écrasés par le maréchal Lannes.



1809 ~ 1810 :
En Espagne, à la bataille d'Uclès (13 janvier 1809), le 2e régiment de dragons engagé contre un régiment anglais, en tue les trois-quarts et fait le reste prisonnier. La victoire de Medelin (28 mars) est due au 2e dragons, qui en chargeant  trois régiment de cavalerie, mit presque toute l'armée ennemie en déroute. 



1811 ~ 1812 : 
Le 5 mars 1811, à la bataille de la Chiclana, une diversion des dragons sur les derrières de l'armée anglaise permet au maréchal Victor de mettre en complète déroute les 5.000 Anglais et les 12.000 Espagnols du général Pena. A la bataille de Fuentes-de-Onoro, les dragons décident de la victoire en chargeant 2 régiments anglais qu'ils culbutent et mettent en déroute.



1813 : 
Chaque régiment de dragons avait une compagnie d'élite et des sapeurs ; les uns et les autres portaient des bonnets d'oursins et des épaulettes de grenadiers. En Allemagne, pendant la campagne de 1813, le régiment combat glorieusement à la défense de Dantzig (4e escadron) et aux batailles de Wachau, de Leipzig, de Hanau et aux combats de Sainte-Croix, près de Colmar.



1814 :
Tous les régiments de dragons prennent part à la campagne de France. ils sont à la bataille de Brienne, aux combats de Chapaubert, de Vaucamp, de Montmirail... 



1815 :
Le 16 juin 1815, à Waterloo, le 2e régiment s'est particulièrement distingué par des charges audacieuses et répétées contre des masses de cavalerie ennemie, en face desquelles il a donné l'exemple d'un dévouement héroïque et soutenu. Avant de quitter le champ de bataille où il n'avait pas cessé d'être en première ligne, il s'est précipité tête baissée au plus fort de la mêlée et a rivalisé avec les Régiments de la Garde impériale dont il a partagé la gloire.




SOURCE : La cavalerie dans les guerres de la Révolution et de l'Empire - Commandant L. Picard

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